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Dimanche Jun 1 2025 07:02
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La semaine commence avec les données des ventes au détail en Suisse le lundi 2 juin (06h30 GMT), qui devraient montrer une croissance modérée de 1,9 % en glissement annuel et une augmentation plus forte de 1,0 % en glissement mensuel. Plus tard dans la journée, à 14h00 GMT, les États-Unis présenteront leur indice PMI manufacturier de l’ISM, où le chiffre d'avril de 48,7 devrait légèrement s'améliorer à 49,6 en mai, bien que toujours en dessous du seuil d'expansion de 50.
Ensuite, le mardi 3 juin 2025, plusieurs communiqués importants sont prévus : Le PMI manufacturier Caixin de la Chine à 01h45 GMT (avril à 50,4 avec des prévisions de mai tombant à 49,5), le taux d'inflation de la Suisse en glissement annuel à 06h30 GMT (avec avril à 0,0 % et des attentes modestes pour mai), et le taux d'inflation de la zone euro en glissement annuel à 09h00 GMT (déclinant légèrement de 2,2 % en avril à une prévision de 2,1 % en mai). Le même jour, à 14h00 GMT, les États-Unis publieront également leurs données des offres d'emploi du JOLTS.
Mercredi 4 juin, le PIB de l'Australie sera publié à 01h30 GMT, avec une croissance attendue de 1,7 % en glissement annuel. Plus tard, la décision sur les taux de la Banque du Canada à 13h45 GMT devrait rester stable à 2,75 %. Le jeudi 5 juin, l'indice des prix à la consommation de la zone euro (09h00 GMT) et la décision de la BCE sur les taux (12h15 GMT), où l'on s'attend à une réduction des taux à 2,15 %. La semaine se termine le vendredi 6 juin avec les ventes au détail de la zone euro (09h00 GMT) et les données clés sur l'emploi aux États-Unis et au Canada (12h30 GMT), qui signalent toutes deux un ralentissement du marché de l'emploi. Broadcom (AVGO) devrait également publier ses résultats.
Les ventes au détail en Suisse ont augmenté de 2,2 % en glissement annuel et de 0,6 % en glissement mensuel en mars, tandis que les chiffres attendus pour avril sont de 1,9 % en glissement annuel et de 1,0 % en glissement mensuel. La légère modération des prévisions en glissement annuel est probablement le reflet d’une base élevée à partir d'avril 2024, ce qui rend les comparaisons annuelles moins favorables. En outre, la baisse du moral des consommateurs due à la persistance de l'inflation ou à l'incertitude mondiale pourrait peser sur les attentes. Cependant, la projection plus forte en glissement mensuel suggère une amélioration de la dynamique à court terme, peut-être due à des facteurs saisonniers tels qu'une météo plus clémente, l'activité touristique ou des promotions dans le secteur de la vente au détail. Ces données devraient être publiées le 2 juin à 06h30 GMT.
(Graphique des ventes au détail de la Suisse a/a, Source : Trading Central)
L'indice ISM manufacturier américain s'est établi à 48,7 en avril, reflétant la poursuite de la contraction du secteur, bien qu'à un rythme légèrement inférieur à celui des relevés précédents. Les prévisions pour le mois de mai sont de 49,6, ce qui suggère une légère amélioration mais reste en dessous du seuil de 50, chiffre indicateur d’une expansion. Cette attente est probablement due à la stabilisation des coûts des intrants, à l'amélioration progressive des conditions de la chaîne d'approvisionnement et à la résistance de la demande intérieure, autant d'éléments qui peuvent contribuer à atténuer la pression à la baisse sur l'activité manufacturière. Ces données devraient être publiées le 2 juin à 14h00 GMT.
(Graphique du PMI manufacturer ISM aux États-Unis, Source : Trading Central)
L'indice PMI manufacturier Caixin de la Chine s'est établi à 50,4 en avril, signe d’une légère expansion de l'activité industrielle. Toutefois, le chiffre attendu pour mai est de 49,5, ce qui laisse présager un retour à la contraction. Cette révision à la baisse reflète probablement les préoccupations croissantes concernant la faiblesse de la demande mondiale, les pressions persistantes dans le secteur de l'immobilier et la faiblesse de la confiance des entreprises. Malgré une croissance modeste en avril, l'environnement économique général reste fragile, la faiblesse des commandes à l'exportation et l'insuffisance des mesures de relance intérieure pesant sur la dynamique du secteur manufacturier. Ces données devraient être publiées le 3 juin à 01h45 GMT.
Le taux d'inflation de la Suisse pour le mois d'avril est resté stable à 0,0 %, tant en glissement annuel qu'en glissement mensuel, et le chiffre attendu pour le mois de mai devrait rester proche de 0 % ou légèrement supérieur. Ces perspectives modérées sont le reflet de pressions désinflationnistes persistantes dues à la stabilité des prix de l'énergie, à la robustesse du franc suisse qui maintient les coûts d'importation à un faible niveau, et à la prudence de la demande intérieure. En outre, les précédentes baisses de taux de la Banque nationale suisse n'ont pas encore déclenché de pressions significatives sur les prix, et la croissance des salaires reste modérée. Par conséquent, l'inflation devrait rester modérée en mai, conformément à la tendance générale de stabilité des prix observée en Suisse. Ces données devraient être publiées le 3 juin à 06h30 GMT.
(Graphique du taux d'inflation suisse a/a, Source : Trading Central)
Le taux d'inflation rapide de la zone euro pour le mois d'avril est ressorti à 2,2 % en glissement annuel, tandis que le chiffre attendu pour le mois de mai est légèrement inférieur, à 2,1 %. Cette baisse marginale reflète probablement l'atténuation des pressions sur les prix dans les composantes essentielles telles que l'énergie et les denrées alimentaires, qui se sont stabilisées après une volatilité antérieure. En outre, les effets de base des niveaux d'inflation plus élevés de l'année dernière peuvent contribuer à l'affaiblissement de l'évolution en glissement annuel. La politique monétaire restant relativement stricte et la demande se normalisant progressivement, l'inflation devrait continuer à se rapprocher de l'objectif de 2 % de la Banque centrale européenne. Ces données devraient être publiées le 3 juin à 09h00 GMT.
(Graphique du taux d'inflation flash de la zone euro a/a, Source : Trading Central)
(Graphique des offres d'emploi américaines d’après le JOLTS, Source : Trading Central)
Résultats des meilleures entreprises américaines : CrowdStrike (CRWD)
Le taux de croissance du PIB australien s'est établi à 1,3 % en glissement annuel au cours du dernier trimestre, tandis que le taux de croissance du trimestre en cours devrait s'améliorer pour atteindre 1,7 %. Cette accélération attendue reflète une combinaison de facteurs, notamment la résistance des dépenses de consommation, la reprise des volumes d'exportation, en particulier dans le secteur des ressources, et la poursuite des investissements publics dans les infrastructures. En outre, le ralentissement de l'inflation et la pause dans les hausses de taux d'intérêt pourraient soutenir la confiance des ménages et des entreprises, contribuant ainsi à une légère reprise de l'activité économique. Ces données devraient être publiées le 4 juin à 01h30 GMT.
(Graphique du taux de croissance du PIB de l'Australie a/a, Source : Trading Central)
Le taux d'intérêt de la Banque du Canada a été maintenu à 2,75 % lors de la dernière réunion, et la prochaine décision devrait également maintenir ce chiffre. Ces perspectives stables sont le reflet de l'approche prudente de la banque centrale, qui évalue l’équilibre entre le ralentissement de l'inflation et une croissance économique modérée. Bien que l'inflation ait montré des signes de ralentissement, elle reste supérieure à l'objectif, ce qui incite la Banque du Canada à éviter un assouplissement prématuré. Dans le même temps, l'affaiblissement des dépenses de consommation et le fléchissement des indicateurs du marché du travail plaident contre un nouveau resserrement. Ainsi, le maintien du taux permet aux décideurs politiques de surveiller les données et de conserver une certaine flexibilité dans un contexte d'incertitude économique. Ces données devraient être publiées le 4 juin à 13h45 GMT.
(Graphique de la décision sur les taux d'intérêt de la BC, Source : Trading Central)
L'indice des prix à la production (IPP) de la zone euro a augmenté de 1,9 % en mars, d'une année sur l'autre, et le chiffre attendu pour avril devrait se modérer légèrement, oscillant entre 1,5 % et 1,7 %. Ce relâchement anticipé reflète la poursuite de la normalisation des prix de l'énergie et des matières premières par rapport aux niveaux élevés de l'année dernière, ainsi que la baisse des coûts des intrants dans les secteurs industriels. Le ralentissement de la demande mondiale et l'amélioration des conditions de la chaîne d'approvisionnement contribuent également à réduire la pression sur les prix au niveau des producteurs. À mesure que les forces inflationnistes se relâchent dans la région, l'IPP devrait suivre une trajectoire descendante, s'alignant sur la tendance générale à la désinflation observée ces derniers mois. Ces données devraient être publiées le 5 juin à 09h00 GMT.
(Graphique de l’IPP de la zone euro a/a, Source : Trading Central)
La Banque centrale européenne (BCE) a précédemment maintenu son taux d'intérêt à 2,4 %, alors que la prochaine décision devrait abaisser le taux à 2,15 %. Cette réduction anticipée reflète la confiance croissante dans le fait que l'inflation se rapproche progressivement de l'objectif de 2 % de la BCE, soutenue par la baisse des prix de l'énergie, la croissance modérée des salaires et une demande plus faible dans l'ensemble de la zone euro. De plus, les signes de stagnation économique et le relâchement des conditions de crédit pourraient inciter la BCE à assouplir sa politique monétaire pour soutenir la croissance. La réduction prévue vise à trouver un équilibre entre le maintien de la stabilité des prix et la prévention d'un ralentissement économique plus important. Ces données devraient être publiées le 5 juin à 12h15 GMT.
(Graphique de la décision sur les taux d'intérêt de la ECB, Source : Trading Central)
Résultats des meilleures entreprises américaines : Broadcom (AVGO)
Les ventes au détail de la zone euro ont augmenté de 1,5 % d'une année sur l'autre en mars, tandis que les ventes d'un mois sur l'autre ont baissé de 0,1 %. Pour le mois d'avril, la croissance en glissement annuel devrait ralentir à 1,1 %, et le chiffre en glissement mensuel devrait encore diminuer à -0,3 %. Ce fléchissement des perspectives reflète l'affaiblissement de la demande des consommateurs dans un contexte d'incertitude économique persistante, de coûts d'emprunt élevés et d'un climat morose dans toute la région. Malgré une légère hausse annuelle, la tendance à la baisse des chiffres mensuels suggère que les ménages deviennent plus prudents dans leurs dépenses, en particulier s’agissant des biens non essentiels. En outre, l'inflation élevée des mois précédents a pu éroder le pouvoir d'achat, entraînant un environnement de vente au détail plus modéré. Ces données devraient être publiées le 6 juin à 09h00 GMT.
(Graphique des ventes au détail de la zone euro a/a, Source : Trading Central)
Le nombre d'emplois non agricoles aux États-Unis a augmenté de 177 000 en avril, alors que le chiffre attendu pour mai est inférieur, à savoir 130 000. Ce ralentissement anticipé de la création d'emplois reflète les signes d'un refroidissement du marché du travail, les entreprises se montrant plus prudentes dans leurs embauches dans un contexte de taux d'intérêt élevés et de ralentissement de la dynamique économique. Des secteurs tels que l'industrie manufacturière et les services ont montré des signes de décélération, et les données récentes sur les offres d'emploi et les demandes d'allocations de chômage suggèrent une diminution de la demande de main-d'œuvre. Le chiffre attendu s'aligne également sur l'objectif de la Réserve fédérale d'assouplir le marché du travail dans le cadre de ses efforts plus larges visant à contrôler l'inflation sans déclencher un ralentissement brutal. Ces données devraient être publiées le 6 juin à 12h30 GMT.
(Graphique des emplois non agricoles aux États-Unis, Source : Trading Central)
Le taux de chômage du Canada était de 6,9 % en avril, et l'on s'attend à une légère augmentation à 7,0 % en mai. Cette hausse modeste est probablement le reflet d’un ralentissement progressif du marché du travail, de la hausse des taux d'intérêt et du ralentissement de la croissance économique pesant sur l'activité d'embauche. Les entreprises pourraient se montrer plus prudentes dans l'augmentation de leurs effectifs dans un contexte d'incertitude persistante et de baisse de la demande, tandis que certains secteurs pourraient connaître des licenciements ou des réductions d'horaires. Cette hausse prévue est le signe d'un refroidissement du marché du travail, ce qui est conforme aux efforts de la Banque du Canada pour modérer l'inflation en tempérant l'activité économique. Ces données devraient être publiées le 6 juin à 12h30 GMT.
(Graphique du taux de chômage au Canada, Source : Trading Central)
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